Equateur

          L'Equateur en bref:

Superficie: 283 560 km2 ( 2 fois la France)

Population: 13 millions d'habitants

Capitale: Quito  ( alt 2800m)

Plus haut sommet: Chimborazo ( 6310m.)

Monnaie: dollar américain

Langue: espagnol

       Là, pas d'hésitation: ce sera l'Avenue des Volcans par Cuenca, Riobamba, Quito , car,  à cause du temps pourri  dont nous avions souffert en 2011, ces volcans étaient restés cachés.

       Pour finir, nous ferons une boucle vers l'ouest, à la découverte de la province d'Esmeraldas au bord du Pacifique, avant de passer la frontière avec la Colombie plus à l'est, au point où nous avions fait demi-tour la dernière fois. 

La Balsa-Vilcabamba, le sud de l'Equateur

 

Dimanche 20 juillet

 

 

 

Pratiquement tous les passages de frontières mettent les nerfs à l'épreuve. Pour celui-là( Namballe-La Balsa), ça n'a pas manqué : le responsable de l'immigration n'était pas là, celui de la douane péruvienne faisait la sieste, le tampon des Equatoriens n'avait plus d'encre, l'imprimante de la douane pour le précieux sésame d'importation temporaire de la voiture était en panne ! Et, en plus, nous avons eu le tort de nous présenter à la frontière en fin d'après-midi ; toutes les formalités ont été tellement longues qu'il faisait nuit quand nous avons terminé. Cerise sur le gâteau, le terrain de basket en bord de rivière que nous avions repéré au 1er voyage était bouclé derrière un portail. La cata : il nous a bien fallu commencer la montée sur la piste pourrie qui relie le poste de La Balsa à Vilcabamba ; le chemin était défoncé, étroit, en côte, les phares faisaient ressortir les creux, les bosses ; l'avantage, c'est qu'on ne voyait pas le précipice et que nous ne risquions pas de croiser quelqu'un ! Une heure plus tard à rouler les fesses serrées, nous avons enfin trouvé quelques mètres boueux pour stationner la nuit et dégager la piste. On ne peut même pas dire que ça se soit arrangé le lendemain, car il nous a fallu 5 heures pour faire les 70 km suivants. La boue (il avait plu les jours précédents), des pentes à 20 %, des glissements de terrain, un 4x4 est obligatoire par temps humide pour rallier Vilcabamba. Nous n'avions pas gardé ce souvenir de la piste, par ailleurs située sur les hauteurs , dans de très beaux paysages : cela restera notre 1er souvenir marquant d'Equateur.

 

Même constat que la dernière fois : c'est VERT, VERT, VERT. Cette région sud est constituée d'un fouillis de montagnes séparées par des torrents impétueux. C'est PROPRE, enfin ! Il y a des poubelles. Les voitures sont récentes, japonaises et le GO est donné et vendu au galon : environ 20 centimes le litre. Le nettoyage du véhicule nous a coûté plus cher que le plein.

 

On peut payer en dollars.

 

 

 

Loja

 

22 juillet

 

 

 

Un jour et demi dans la jolie ville de Loja nous a permis de récupérer. Nous bivouaquons devant la piscine municipale et le Parc Jipiro où les sportifs s'activent du matin au soir. Dans le secteur, un petit supermarché et une laverie, ainsi que des toilettes publiques pour prendre de l'eau. Un tour en taxi pour gagner le centre de la ville, aller chercher de l'argent à la banque, nous promener et manger au restaurant. Après-midi, piscine .

 

Pas d'arrêt cette fois-ci au magnifique Parc PODOCARPUS où j'avais fait de si belles photos de fleurs.

 

Cuenca

 

24-25 juillet

 

 

 

A Cuenca, nous avons rencontré nos voyageurs savoyards à un feu rouge ! Rendez-vous a été pris, car ils doivent faire changer les pneus de leur camion ; j'espère que nous pourrons passer un moment ensemble.

 

En attendant, nous retrouvons un super endroit pour dormir, au bord du Rio Tomebamba, en plein centre, mais un peu à l'écart de la circulation. Comme nous sommes garés le long de la piste cyclable partagée avec les piétons, nous sommes interpelés par les promeneurs qui veulent tout savoir sur notre cellule qui les tente, sur notre voyage ; les Equatoriens sont extrêmement sympathiques, ouverts et curieux ; ce ne sont pas les souhaits de bonne route qui nous manqueront.

 

Un supermarché n'est pas loin, le centre-ville accessible par des escaliers et il y a du wifi libre dans le parc voisin.

 

Un tour dans la ville très touristique de Cuenca ( pour les photos , reportez-vous à comulysse 2010-2011)

 

Nous avons eu la chance, en sortant du restaurant, de voir un spectacle de danses folkloriques , avant de nous rendre dans un atelier de chapeaux, appelés Panamas, mais fabriqués en Equateur. Nous n'avons pu résister à la tentation : le choix est difficile. Il y a différentes qualités et les prix suivent !

 

 

 

Nous avançons toujours vers le nord, mais irons bientôt voir le Pacifique et les baleines, si possible.

 

Nous avons fait 9000km depuis Montevideo.

 

de Cuenca à l'Océan Pacifique

 

Dimanche 27 juillet

 

 

 

Sur la route qui , de Cuenca, nous a conduit au Pacifique, d'abord plein nord, puis à l'ouest, nous avons fait un arrêt au marché d'Alausi dans la Sierra Centrale : costumes traditionnels des femmes, vente de pommes de terre enrobées d'une terre noire et ...des bananes, encore des bananes !

 

 

 

 

Un charmant bivouac à Chunchi où dormir en paix au-dessus des nuages.

 

 

 

 

Le dimanche, sur les bords de route, on peut déguster du cochon rôti accompagné de mote, le maïs blanc cuit dans un bouillon : nous avons eu la couenne plus que la viande, un peu coriace ! ( ça s'appelle chicharon)En France, nous achetons du jambon sans couenne, ici, c'est la couenne sans le jambon !

 

Parfois, Georges me dit : «  Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour une rondelle de saucisson et un « canon » de rouge ! » Je lui offre des bananes .

 

 

 

Chicharon
Chicharon

 

Nous avons retrouvé Baños, petite ville touristique aux nombreuses sources thermales, perpétuellement sous la menace d'un volcan, le Tungurahua, pour nous garer dans la rue du jardin d'enfants et du terrain de basket public, où le spectacle est permanent et où nous sommes dans le centre-ville . Nous avons refait à pied la balade de 3 heures sur les hauteurs de cette ville que nous retrouvons avec plaisir et où nous avons nos marques. Notamment les comedors du Mercado municipal aux repas savoureux et économiques : les clients s'assoient au hasard des tables le temps du repas, sans se connaître : nous, c'est un policier et sa famille, en vacances, qui a partagé notre espace, occasion d 'échanges ; un plat unique copieux, arrosé d'un jus de fruits frais pressé, concentré de vitamines.

 

Mais, le brouillard du matin, puis un couvercle persistant de nuages nous empêchent d'apercevoir le volcan et les sommets au-dessus de 2500m durant les 3 jours de notre séjour ; ça ne nous empêche pas , du moins, d'aller goûter 2 fois aux aguas calientes des Thermes de La Virgen .

 

Le volcan Tungurahua, 5016m, s'est un peu dévoilé quand nous avons bivouaqué le dernier soir à Pelileo où nous avons renouvelé nos Jean's, car c'est la spécialité de la ville.

 

 

Nous avons renoncé à suivre l'Avenue des volcans vers le nord, car, comme en 2011, un maudit capuchon de nuages nous bloquait la vue ; donc, pas de Cotopaxi et autres nevados, nous tournons plein ouest, vers le Pacifique.

 

Pour ceux qui connaissent, la boucle de Quilotoa est en passe d'être entièrement goudronnée.

 

Une magnifique route neuve en haute altitude, à 4000 m, nous permet de nous emplir les yeux du patchwork doré des terres andines.

 

 

 

 

A Tigua, nous avons fait un arrêt à la galerie d'art qui expose et vend des tableaux colorés de la vie andine, oeuvre des artistes-agriculteurs de la communauté villageoise de Tigua, que s'arrachent, dit-on, les collectionneurs. Ces peintures à l'huile sur cuir, évoquent les légendes quechuas , la culture et les éléments essentiels des paysages andins : le condor, les volcans, les lacs, le soleil , le travail de la terre etc...

 

 

Changement brutal de paysages et de végétation avec la perte rapide d'altitude. En une centaine de kilomètres, nous sommes passés de 4000 à 200m, des hautes terres sans arbres à la forêt touffue équatoriale, des champs de céréales et de pommes de terre aux bananeraies, plantations de cacao et canne à sucre, bambouseraies et à la chaleur qui va avec : nous étouffons et sommes bien aise de trouver, pour l'étape du soir, un centre récréatif et sa piscine bienvenue.

 

 

 

Maintenant, VAMOS A LA PLAYA !

 

 

 

 

 

La côte Pacifique

 

Samedi 2 août

 

 

 

De la côte du Pacifique équatorien, nous retiendrons d'abord la température plus élevée pour nous qui arrivons de régions en altitude, et la « garua » ou brume de mer qui ne se lève qu'en milieu de journée et qui tempère les ardeurs du soleil ; l'océan et la vie qui s'en nourrit : oiseaux, pêcheurs, restaurateurs etc... et enfin, la forêt tropicale sèche, faite de buissons beigeasses, de lianes marron, de cactus candélabres grands et décharnés, d'où émergent quelques grands arbres comme le kapokier ou ceiba en forme de bouteille d'eau Perrier,qui donne des fruits produisant une fibre qui flotte et ne prend pas l'eau, d'où son usage autrefois pour les gilets de sauvetage, et le Palo Santo que détestent les moustiques. Notre impression visuelle aurait été différente en saison humide.

 

 

 

Notre 1er arrêt sera Manta : grosse ville de 200 000 habitants,port de pêche et de commerce , animée , mais sans charme particulier. Nous avons visité le musée consacré à la civilisation pré-colombienne Manta( de 500 à 1500 ap  JC) qui a donné son nom à la ville et mangé dans un des nombreux restaurants du malecon, le bord de plage, un ceviche délicieux à base de poisson, de crevettes, calamars marinés crus dans du jus de citron vert assaisonnés d'oignons et d'herbes. Avec une bière bien fraîche, c'était fameux.

 

Nous avons trouvé asile , près de la plage de Barbasquillo, dans un hôtel-camping du nord de la ville. Déplacements en taxi, électricité, Wifi très capricieux, sanitaires douteux, mais piscine de l'hôtel.

 

 

 

Puerto Cayo :

 

des bivouacs nombreux au bord de l'océan.

 

Nous avons bien aimé ce petit port de pêche tranquille, son atmosphère endormie et familiale, ses restaurants sans prétention et pieds dans l'eau où l'on déguste les produits de la pêche.

 

Au pied des cocotiers, nous avons vécu au rythme des marées , des départs et arrivées des barques de pêcheurs, mises à l'eau en les faisant glisser sur des troncs de palmiers.

 

 

 

La magnifique plage de Los Frailes est accessible par une bonne piste ; elle est encadrée par deux importants promontoires qui s'avancent dans l'océan, nous y avons pris notre premier bain dans le Pacifique, clair et chaud. Hélas, si on y offre le luxe de douches pour se rincer, il est interdit d'y rester la nuit. On est en effet, dans le Parc National Machallila.

 

 

 

Salango-Puerto Lopez :

 

Des Allemands rencontrés à Baños quelques jours plus tôt nous avaient parlé de l'hôtel-camping Islamar à un kilomètre au nord de Salango. Nous y avons fait une longue halte, retenus par sa situation exceptionnelle sur une péninsule, perché sur un promontoire qui domine d'un peu moins de 100m l'île de Salango, 2 plages, avec au loin l'Ile de la Plata où nous espérons aller voir les baleines à bosse qui viennent s'accoupler ici en juillet et août

 

Isla de la Plata

 

Vendredi 8 août

 

 

 

Super-journée à la découverte des baleines de l'île de la Plata. L'Hôtel nous a permis de nous rattacher à un groupe d'agence pour la visite de l'île, aller et retour en taxi à Puerto Lopez d'où partent les croisières , 45 $ par personne avec un guide naturaliste et un casse-croûte, promenade sur l'île et snorkelling à la fin avant de rentrer. Il faut au moins une heure et quart de hors-bord avec 2 moteurs de 150ch . On ralentit et même on s'arrête dès qu'on approche des baleines dont c'est la période d'accouplement et de gestation avant qu'elles ne redescendent dans les eaux froides de l'Antarctique : nous avons pu en voir beaucoup de plus ou moins loin, certaines en cortège, d'autres faisant des sauts impressionnants sur le dos ou dressant la queue au-dessus des vagues. Hélas ! Je suis nulle pour les photos de baleines !!! la mer s'agite, le bateau bouge et les baleines aussi : trop difficile pour moi ; donc excusez le flou.

 

 

 

 

Dans l'eau claire autour de l'île, quelques tortues s 'ébattent .

 

 

Plusieurs sentiers parcourent La Plata et sous la conduite d'un guide qui parle anglais ou espagnol, on choisit sa distance : pour notre part, un peu remués par le passage agité en mer, nous avons suivi un groupe tranquillou d'Equatoriens et nous nous sommes régalés avec l'importante colonie de « fous à pattes bleues » sur lesquels nous serons imbattables : la manière de distinguer le mâle et la femelle, la fidélité du couple pendant un an, après « tchao », la propreté de leur nid sans feuilles ni branches, leur cri, leur imperméabilité qui leur permet de plonger jusqu'à 5m de profondeur pour se nourrir, la parade des amours au cours de laquelle le macho tape des semelles et écarte grandes ses ailes etc... Ils sont peu sauvages ce qui facilite le travail des photographes même s'il faut être discret.

 

Nous avons assisté à la séance de snorkelling de quelques autres passagers sans nous y mêler, nous avions notre compte.

 

 

 

Derniers clichés de l'île

De Puerto Lopez à Otavalo (nord de Quito)

 

Du samedi 9 au vendredi 15 août

 

 

 

Après les baleines, nous avons continué à longer le Pacifique vers le nord. Le temps est très changeant, on ne peut pas dire que le soleil soit absent , mais ses apparitions sont fugaces et on passe plusieurs fois par jour de rares rayons à une bruine fine avec des températures élevées : un vrai temps d'Equateur ; on est en short tout le temps.

 

Nous avons fait des arrêts baignade et bivouacs en bord de plage, à Crucita, San Vicente, Canoa et sa longue plage où viennent pondre les tortues et qu'apprécient les surfeurs, mais pas aux mêmes heures , bordée de paillotes et de cocotiers, à Pedernales qui est le centre de l'élevage des crevettes(camarones) ; l'hôtel Coco Solo, niché dans une cocoteraie et au bord d'une plage déserte nous a accueillis pour une étape, avant que nous n'obliquions vers Quito.

 

L'arrière-pays est très joli, très vert aussi ; au sommet des collines se dressent les cabanes sur pilotis des paysans. Nous avons franchi plusieurs fois la ligne virtuelle de l'équateur, passant de l'hiver à l'été et vice versa.

 

Le relief s'accentue vers la superbe région de Mindo, la végétation est luxuriante (chaleur et humidité) : lors de notre précédent voyage dans cette région, nous avions adoré notre passage au Lodge Bellavista qui, pour un prix raisonnable , nous avait offert le parking, la douche et des promenades avec un guide naturaliste pour observer les oiseaux, notamment les colibris et les toucans-trogons .

 

Cette fois-ci, nous avons été hébergés pour une nuit dans un lodge identique, le Milpe Forest et rencontré aux alentours un couple d'Aix-en- Provence qui remonte aussi vers le nord après déjà 18 mois de voyage en Land Rover et cellule Azalaï ; ils vont à Quito et aux Galapagos, contrairement à nous. C'est toujours un grand plaisir de parler français et d'échanger quelques bons tuyaux .

 

Sierras du nord: d'Otavalo à Ibarra

Au camping "Rincon del viajero", le coin du voyageur, tenu par un européen marié à une colombienne, nous avons passé 3 jours agréables à Otavalo en compagnie de 2 jeunes Suisses à moto+tente, de 2 israéliens à pied et sac au dos, d'un couple germano-chinois en petit véhicule équipé: pour une fois, nous sommes les plus gros!, c'est à 1km du centre et le volcan Imbabura, éteint, nous surveille du haut de ses 4609m.

Otavalo est connu pour son marché artisanal du samedi, les touristes du monde entier y affluent ce jour-là. Mais les autres jours la place "des ponchos" et les rues autour du marché alimentaire sont tout de même très animées. Nous y avons fait un tour pour quelques achats quand j'ai pu marcher sans problèmes ( une petite blessure qui s'éternisait sous le pied).

C'est un spectacle très coloré car la région est riche d'une tradition de tissage et broderie. On y croise partout des gens en costume traditionnel (pour les femmes,  jupe sombre et droite en forme de porte-feuille, serrée à la taille par un ruban large brodé, corsage bouffant blanc et décoré de broderies de couleurs, collier doré à plusieurs rangs, espadrilles, un châle s'il fait frais; les cheveux coiffés en queue de cheval sont entourés d'un ruban tissé de la nuque à l'extrémité ; les hommes sont moins nombreux à suivre la tradition, surtout les jeunes, ils ont des pantacourts blancs, un poncho court, des espadrilles blanches ou noires et un chapeau; leurs cheveux sont longs et attachés sur la nuque).

Les étals de la Plaza de los ponchos offrent des ponchos, des lainages en alpaga, des bijoux fantaisie en "Tagua", ivoire végétal issu d'une sorte de palmier, des "panamas", du linge de maison tissé dans les environs, des hamacs etc... un régal pour les yeux et les appareils photos , moins pour le porte-monnaie!

Pour terminer notre 2ème visite d'Otavalo, nous sommes montés 1000m plus haut à la Laguna Mojanda, par une route pavée...dépavée: brouillard, vent froid, un peu décevant. Nous sommes redescendus plus bas pour passer la nuit.

Sur la route d'Ibarra, nous n'avons pu résister à l'envie d'une 2ème promenade autour du lac de cratère Cuicocha sous le volcan Cotacachi, Mama, 4939m, qui nous avait tant plu lors de notre 2ème voyage en Equateur: nous y avons rencontré un groupe de voyageurs français partis avec"Terre d'Aventure", nos allemands d'Otavalo et le directeur provincial du Ministère de l'environnement qui nous a demandé la permission de mettre notre photo sur Facebook! La gloire!

A Ibarra, nous ferons vidanger la voiture et changer l'huile et essaierons de faire remplir notre bouteille de propane qui a bien résisté depuis notre départ.

Nous sommes dans un super -camping tenu depuis un an par un Allemand au bord de la laguna  Yahuarcocha . Une cuisine "como a la casa", douche chaude impeccable, électricité, wifi, machine à laver du propriétaire. C'est si rare qu'il faut en profiter, nous n'hésitons pas à nous arrêter un peu quand nous nous plaisons quelque part, il n'y a pas le feu et c'est moins fatiguant que de rouler tous les jours; de plus , on évite un peu ainsi la saturation.

Nous sommes à 120 km de la frontière : bientôt donc, à nous et à vous, la découverte de la Colombie . Nous aurons passé 5 semaines en Equateur avec très peu de pluie (contre 2 mois en 2011 , avec 1 mois de pluie).

Les frailejones d'El Angel

 

23 août

 

 

 

Impossible de ne pas ajouter ce petit § au récit sur l'Equateur pour les 2 sites suivants , juste avant de quitter le pays :

 

 

 

La Réserve écologique d' El Angel, dans une région sauvage et brumeuse, presqu'inhabitée, et qui abrite des fraijelones, plantes rares et insolites, aux feuilles duveteuses feutrées. Nous l'avons atteinte par une piste empierrée qui donne accès aux Lagunas El Voladero : un sentier offre en 1h1/2 des vues spectaculaires sur les lacs et le paramo couvert à l'infini de ces plantes curieuses. Un bivouac tranquille mais glacial, puis la suite de la piste, juste un peu plus étroite, toujours dans les fraijelones, jusqu'à la ville de Tulcan, qui est à la frontière avec la Colombie.

 

Les topiaires du cimetière de Tulcan

 

A Tulcan, une curiosité : le cimetière de la ville orné d'un jardin de topiaires, où les cyprès sont taillés en forme de totems précolombiens, en figures mythologiques, animaux ou figures géométriques au milieu des tombes ; C'est un labyrinthe de verdure étonnant.