Uruguay

Superficie: 186 900km2, soit un tiers de la France

Capitale: Montevideo

3 millions d'habitants

activité agricole: élevage

Monnaie: peso uruguayen

 

Carte d'Uruguay

 

Arrivés au port de Montevideo, nous longerons la côte vers l'ouest (Concordia del Sacramento, en face de Buenos Aires) pour remonter vers le nord, le long du rio Uruguay, jusqu'à Salto, d'où nous rejoindrons l'Argentine.

Traversée de l'URUGUAY

 

du 31 mai au 4 juin _ 5 heures de décalage horaire

 

Notre sortie du bateau a été encore une fois interminable et s'est effectuée dans la confusion, mais finalement après des adieux émus à nos compagnons de voyage nous avons enfin pu quitter le port. OUF !!!

 

Notre 1er souci a été de trouver un « shopping » pour faire des courses et remplir le frigo : c'est idiot, mais pour une fois, nous qui critiquons souvent la société de consommation , nous avons été enchantés et même un peu déboussolés après ces longues semaines en mer, de voir l'abondance de denrées et nous avons fait une razzia de légumes , de fruits variés et de yaourts ; puis nous avons trouvé un bon coin de bivouac sur les « ramblas » de Montevideo, vers l'est, en bordure des quartiers résidentiels qui longent l'Atlantique ; impression de modernité et d'aisance, bien différente de celle que nous avions gardée du centre-ville visité en 2008 avec ses immeubles décrépis et au style « soviétique ».

 

Nuit calme et bercée par le bruit des vagues avec comme voisins les amoureux du samedi soir en voiture.

 

Le lendemain, sans visiter la capitale que nous connaissons déjà, direction Colonia, sur le Rio de la Plata à 220 km. Après la cité d'1300 000 habitants, après les bidonvilles, c'est la campagne, plate, encore verte à la fin de l'automne et essentiellement agricole; le point le plus élevé d'Uruguay tourne autour des 500 mètres. Habitat dispersé, peu d'agglomérations, des vaches , des moutons, des engins agricoles, des laiteries, des champs de sorgo prêt à être récolté, des pancartes en bord d'autoroute ( en fait 2x2 voies, payante , 2 euros par tronçon) proposent à la vente des pommes de terre et du fromage ( se vende papas y quesos) ; peu de circulation et un parc automobile moins récent que le nôtre.

 

Colonia del Sacramentoest une jolie petite ville au bord du Rio de la Plata, sur une presqu'île, et une destination prisée des Argentins qui viennent de Buenos Aires, en face, pour y passer leurs week-ends, le « maté » sous le bras  : ce qui explique qu'on n'y trouve quasiment que des restaurants et des boutiques de souvenirs ; le quartier historique a été restauré, mais comme ville coloniale, il y a mieux. Nous avons eu malgré tout beaucoup de plaisir à déambuler dans les rues pavées , à admirer les plaques des maisons en « azulejos », la spécialité des artisans de la cité , le phare qui domine la mer . Bon bivouac sur une petite place du centre, à l'abri du vent, près d'un glacier où , en dégustant un gateau au chocolat et un thé, nous avons pu profiter du wifi pour mettre le site et le courrier à jour ( 15 euros, cela fait cher de la connexion ! Mais les cyber se font de plus en plus rares, car, comme chez nous, beaucoup de gens ont smartphones, tablettes et ordis ; il faudra sans doute attendre des pays plus pauvres, comme la Bolivie et le Pérou, pour retrouver de ces boutiques bien commodes faute de wifi dans le ccar).

 

 

 

 

Le lendemain, après une marche sur les berges vides de touristes et un passage à la banque, nous nous dirigeons vers les thermes de Dayman, à 440 km, où nous connaissons un camping . La région que nous traversons par des routes inégales, parfois très mauvaises, longe le Rio Uruguay et est entièrement vouée aux céréales et au bois d'eucalyptus pour la pâte à papier, Les routes sont encombrées de gros camions qui transportent du sorgo vers d'énormes silos ou des troncs d'arbres . Dans la traversée d'une agglomération, nous sommes arrêtés par un franco-uruguayen qui voulait nous saluer et bavarder un peu ; nous avons déjà été abordés ainsi à Colonia par un monsieur tout fier de ses quelques mots français.Sympa !

 

Le soir, tout près de la frontière argentine, nous nous installons au camping pour 2 nuits et nous nous plongeons avec délice dans l'eau à 38° du bassin d'agua caliente du camp, qui nous évite même d'aller au complexe thermal pour tremper nos épaules de vieux endolories par les intenses parties de ping-pong du Grande Buenos Aires.

 

Le lendemain, lessive et recherche de wifi, repos et trempette dans les eaux chaudes ( hier, notre premier bain d'un quart d'heure nous avait épuisés, mais quelle bonne nuit aussi!)