Panama

             Panama en bref:

Superficie: 75 500 km2 ( 1/7 ème de la France)

Population: 3 millions d'habitants

Capitale: Panama City

Monnaie: Balboa

Religion: catholique

Langue: espagnol

 Le ccar arrivera à Colon et nous à Panama city ou Colon. Une fois les deux réunis, nous suivrons plutôt la côte pacifique ; mais nous ne savons pas encore si nous passerons au Costa Rica par le nord ou le sud .

 

13 novembre 2014

La réalité, ce fut une traversée en ferry et nous passerons la frontière avec le Costa Rica au  centre! Comme quoi, ce qui est envisagé avant le départ ne sert pas à grand chose ( j'avais préparé ces petites présentations des différents pays à la maison)

Nous avons passé un peu plus de 2 semaines dans ce petit pays, beaucoup essayé les plages et fait quelques écarts en montagne pour dire de respirer un peu. C'est la croix et la bannière pour avoir une connexion et je ne sais pas si je ne devrai pas attendre le Costa Rica pour mettre le site à jour, nous n'en sommes plus loin.

Abécédaire de nos premiers pas au Panama

 

Dimanche 2 novembre

 

 

 

A comme Amador : longue jetée de terre aménagée à Panama Ciudad, à l'entrée du canal côté Pacifique, jogging, vélo, promenades familiales et bivouac pour nous et nos amis français, Paulette, Raymond et Daniel qui nous y ont retrouvés. Nous sommes près du Pont des Amériques qui enjambe le canal et relie l'Amérique Centrale et celle du Sud .

 

Idéal pour se rendre en taxi dans le centre ville.

 

 

 

B commeBalboa : la monnaie du pays, en fait le dollar.

 

 

 

C comme Colon : la ville ne vit que de son port et de sa Zone franche. Sinon , c'est moche et décrépi . Nous trouvons un supermarché pour y faire le plein de tout car les douaniers colombiens nous ont délestés des fruits, légumes, laitages, œufs qui nous restaient.

 

 

 

Comme CLIM:magasins, taxis, restaurants, administrations, musées la poussent au maximum. Le plus terrible, c'est de se retrouver ensuite dehors! Colombiens et Panaméens nous demandent toujours si nous en sommes équipés, hélas, NON !

 

 

 

comme côte atlantique : elle est plus arrosée que la côte pacifique et les plages sont difficiles d'accès ( végétation humide tropicale et propriétés privées.) C'est sous la pluie que nous sommes remontés vers la jolie baie de Portobelo et ses fortifications datant des Espagnols qui espéraient ainsi protéger leur or des pirates européens. Visite sous un parapluie.

 

Nous avons bivouaqué dans un lieu solitaire et écarté, le Fort San Lorenzo, aux fortifications noires de moisissures, à l'embouchure du Rio Chagre ; Nous y avons surpris nos Français en train de se cuisiner une daube !

 

 

 

 

Comme CANAL : il relie l'Océan Pacifique à l'Océan Atlantique par l'Isthme de Panama et raccourcit considérablement la distance , au lieu de faire le tour par le sud du Chili et de l'Argentine.

 

Une belle idée française (Ferdinand de Lesseps) tombée à l'eau à la suite d'un scandale financier et des maladies tropicales ( le paludisme et la fièvre jaune dont le vaccin ne fut trouvé qu'un peu après) et qui tua des milliers d'ouvriers ; ce fut un travail de titans dans la boue et la forêt. Pourtant, une bonne partie du creusement avait été faite et les Américains, rachetant la Compagnie, n'eurent plus qu'à terminer le travail et en tirer profit jusqu'en 1999 où le canal fut rétrocédé aux Panaméens, pour qui c'est la poule aux œufs d'or. On a fêté au mois d'août 2014 le centenaire du fonctionnement du canal ; les travaux de creusement se poursuivent pour une nouvelle voie d'eau afin de permettre le passage de bateaux plus larges et au plus fort tonnage.

 

La visite des écluses de Gatun (côté Atlantique) et de Miraflores (côté Pacifique) est la grande attraction touristique du Panama ; il y a foule, bien entendu, et les gens arrivent par cars entiers. Nous avons admiré le fonctionnement de celles de Gatun et essayé de prendre des photos évocatrices au dessus d'une forêt d'appareils photos . C'est très long : entre l'entrée et la sortie du canal, il doit bien falloir la journée aux bateaux pour en finir. Un mirador (cher payé : 15$ par personne)permet de voir le lac de Gatun où les navires attendent leur tour ( 40 par jour) entre les 2 séries d'écluses et le creusement de la nouvelle voie d'eau .

 

Nous étions contents de voir ça.

 

Les curieux trouveront tous les détails techniques sur Internet.

 

 

 

D comme Diablos Rojos(diables rouges) : anciens bus scolaires américains qui, au départ devaient être peints en rouge, mais qui ont vite été décorés de manière fantaisiste. Ils assurent le transport urbain.

 

 

 

D comme Dos d'âne : nombreux et non signalés ( mauvais pour notre suspension)

 

 

 

FcommeFruits:vendus à l'unité, ce n'est plus l'abondance du Pérou !

 

Comme Fête de l'Indépendance, les 3 et 4 novembre

 

 

 

G comme Gas oïl : 60 centimes le litre

 

 

 

L comme Légumes : ce n'est pas la tasse de thé des Panaméens , on en trouve peu, ils sont chers ! Nous ne voyons pas de jardins ni de champs cultivés.

 

 

 

McommeMusée du Canal interocéanique : Un bel immeuble construit au 19ème siècle par un hôtelier alsacien avec arcades, balcons, mansardes qui abrite aujourd'hui un riche musée de l'histoire de l'isthme depuis l'époque précolombienne jusqu'à nos jours. Beaucoup à lire (il faudrait y rester des heures) et c'est une glacière !

 

Comme Musée de la Biodiversité : à Amador, face à la ville de Panama : 22 $ par personne pour y entrer ! Nous nous sommes contentés de l'admirer de l'extérieur ! Son architecture futuriste et colorée est due à Franck Gehry à qui on doit le Musée Guggenheim de Bilbao.

 

P comme Panama Ciudad : Nous avons parcouru en taxi la ville nouvelle et ses buildings, des quartiers infréquentables et bien pauvres, et à pied le Casco Viejo ou quartier colonial, vivant et bohème, où les belles maisons rénovées côtoient des ruines encore à l'abandon. Nous avons bien aimé les placettes tranquilles et notamment La Plaza de Francia avec son obélisque surmonté du « Gallo frances », la statue de Ferdinand de Lesseps et l'Ambassade de France.

 

Plages, plages ...et un peu d'altitude

 

Samedi 8 novembre

 

 

 

De Panama Ciudad à la frontiére Nord-Ouest avec le Costa Rica, nous suivons la Panaméricaine - 2x2 voies, pas vraiment une autoroute, gratuite – qui suit en gros la côte du Pacifique, en faisant quelques écarts ici ou là.

 

Notre 1er arrêt-plage, c'est Punta Chame, une péninsule encore assez sauvage, pas encore envahie par les infrastructures hôtelières, où nous avons trouvé un lieu de bivouac comme nous les aimons : nous y sommes seuls au bord d'une longue plage de sable clair peu fréquentée et la marée haute lèche nos roues. Nous y restons 2 jours et pouvons faire le plein d'eau au poste de police du coin.

 

Hélas ! Quelques quads parcourent la plage l'après-midi, c'est une sale habitude ici, avec la sono au maximum de puissance dans les voitures restées coffre ouvert ! Même la police patrouille sur les mêmes montures (en nous saluant au passage)

 

Autre gêne : les chitras, petits insectes quasi invisibles, dont les piqûres démangent énormément, des espèces de buveurs de sang : nous avons beau nous enduire de répulsif, rien n'y fait.

 

Détour pour El Valle à 600m d'altitude, pour respirer un peu , dormir, avoir moins chaud, à 30 km de la Panaméricaine surchargée par les départs en Week-End . Ce village est un lieu de résidence pour les Américains et les Panaméens plus qu'aisés : de superbes villas, au milieu de vastes jardins arborés et fleuris, entretenus par des jardiniers, bordent des allées calmes. C'est bien vert (sans peine car il pleut une fois par jour et nous avons dû remettre les ponchos).

 

Nous y avons goûté aux bains thermaux ( c'est un ancien volcan) avec masques de boue sur le visage. On attend que ça sèche ; on rince à l'eau froide et on prend une douche avant de se plonger dans les eaux chaudes de la piscine . Nous avons parcouru le petit zoo local pour voir les tortues dorées, un symbole du Panama, et admiré les cascades des torrents voisins : bref, 2 jours agréables qui nous ont requinqués.

 

Retour à la chaleur à la plage de Santa Clara, très prisée des Panaméens qui y viennent nombreux les WE et qui , s'ils sont riches, s'y font construire de somptueuses résidences secondaires. Végétation, sable clair sur des km, mer calme, des ranchos (petits abris à toit de palme pour y mettre son hamac à l'ombre. Il y a une grande différence de fréquentation entre les jours de semaine et les WE , avec son lot de quads et de pique -niqueurs. 2 jours de baignade pour nous, un calme et un bruyant ! Les jours où les plages ont été les plus fréquentées furent ceux des différentes fêtes nationales ( de l'Indépendance vis à vis de la Colombie, puis vis à vis de l'Espagne... Les Panaméens ont dû travailler 2 jours en 2 semaines en Novembre ! Plus fort que les Français!

 

Après Santa Clara, c'est à Pedasi que nous avons posé nos roues pour un bivouac de bord de mer, sur un promontoire : sable et rochers, solitude ; encore la mer à Las Lajas avec ses 14 km de sable bordé de cocotiers : un endroit qui serait paradisiaque sans les détritus abandonnés par les gens, la plaie du Panama.

 

Avant de quitter le pays, une incursion vers la vallée de « l'éternel printemps » à Boquete que prisent les riches Américains venus y couler une retraite heureuse . Une trempette rapide car fatigante dans les bassins d'eau muy caliente (+ de 40°) de Caldera : on est en effet dans une région volcanique .

 

Le Panama, c'est fini : joli pays, d'un bon niveau de vie général, mais très américanisé. A part les belles plages, pas grand chose à faire.